Alan Butler et la géométrie à 366 degrés
Au cours de mes recherches, je compulsai l’ouvrage
d’un Britannique dénommé Alan Butler. Dans son livre,
intitulé The Bronze Age Computer Disc, paru en
Angleterre en 1999, Butler démontrait que le disque de
Phaistos, petit artefact de terre cuite retrouvé en Crète
et datant de près de 4000 ans, était un calendrier très
élaboré fondé sur une année de 366 jours.
Butler avait également
eu une intuition géniale : le calendrier minoen
(c’est-à-dire des Crétois du temps du roi Minos),
avait peut-être débouché sur une géométrie
du cercle à 366 degrés : en effet, si ceux-ci
divisaient l’année en 366 parties, il était
possible qu’ils aient également divisé le ciel,
et donc le cercle, en 366 parties. Cette géométrie à
366 degrés aurait pu être à l’origine même
de notre propre géométrie à 360 degrés.
Et justement, Butler trouva deux preuves que cette géométrie
avait bien existé : le pied minoen, unité de
mesure des anciens Crétois, et le yard mégalithique,
unité de mesure présumée du peuple mégalithique,
étaient des subdivisions très précises de la
circonférence terrestre dans la géométrie à
366 degrés. Ainsi, la seconde d’arc minoenne (et donc du
peuple mégalithique, grand peuple de marins), équivalait
à 1000 pieds minoens ou 366 yards mégalithiques, des
résultats qui ne pouvaient s’expliquer par le simple
hasard et qui démontraient que ces peuples savaient d’une
part que la terre était ronde, d’autre part quelles en
étaient ses dimensions exactes !
Pour résumer, 6 secondes d’arc
faisaient 1 minute d’arc, 60 minutes donnaient 1 degré,
et enfin 366 degrés équivalaient à la
circonférence terrestre. Afin de mesurer le temps, le peuple
mégalithique aurait utilisé un pendule d’une
longueur d’un demi-yard mégalithique qui, justement,
produit 366 battements en un 366e de journée. De
véritables prouesses pour des peuples de la fin de la
préhistoire ou de la haute Antiquité, et pourtant, tout
les éléments s’imbriquaient à la
perfection les uns dans l’autres…
Après avoir lu
l’ouvrage de Butler, je décidai également d’entrer en
contact avec lui. A ma grande surprise, Butler m’envoya un
email long de quatre pages. S’ensuivit une correspondance
riche et intense qui se poursuit encore aujourd’hui, et la
naissance d’une grande amitié. Mais Alan ne m’avait
pas encore tout révélé : il m’expliqua
ensuite que le peuple mégalithique connaissait déjà
le système de lignes géodésiques (parallèles
et méridiens) que nous utilisons aujourd’hui, à
la différence près qu’il se basait sur un
système à 366 degrés et non 360. A ce moment-là,
je commençais presque à douter du sérieux
d’Alan…
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