Le site officiel de Sylvain Tristan
Les lignes d'or

Dans les années 30, Xavier Guichard, un Français, crut découvrir la preuve que les peuples de l'Age du Bronze possédaient déjà un système de lignes longitudinales et latitudinales (les fameux méridiens et parallèles), et que donc ils connaissaient le cercle à 360 degrés ainsi que la circonférence terrestre : de nombreux villages et lieux-dits de France, tous semblant dériver d'un toponyme unique (Alésia), semblaient en effet s'aligner sur un réseau de lignes régulières qu'il baptisa « Lignes de sel ».

Malheureusement pour lui, Guichard s'était légèrement trompé. Les lignes étaient un peu plus resserrées les unes par rapport aux autres qu'elles auraient dû l'être dans une géométrie à 360 degrés. C'est Alan Butler qui, 60 ans plus tard, réalisa que ces Lignes de sel existent bel et bien. Simplement, Guichard s'était trompé en supposant que les créateurs de ces lignes utilisaient une géométrie à 360 degrés : en fait, ils usaient d'une géométrie à 366 degrés. En clair, le globe n'était pas divisé en 360 méridiens, par exemple, mais en 366.

Face à cette hypothèse des plus audacieuses, je décidai alors de vérifier scrupuleusement l'existence de ces lignes. Mes recherches, qui comprirent entre autres des études de probabilité, me montrèrent finalement non seulement que ces lignes avaient bien existé, mais qu'on pouvait les retrouver dans de nombreuses parties du monde. Je décidai alors de rebaptiser les Lignes de sel en Lignes d'or, car je venais de constater que ces lignes sacrées, étendues à l'ensemble du globe en extrapolant à partir de la France, étaient liées à chacune des premières grandes civilisations du globe !

Résumons-nous. Les lignes d'or étaient donc de deux sortes :

  • Les lignes d'or latitudinales (ou parallèles d'or), qui étaient dérivées de l'équateur et de direction est-ouest : en partant d'un pôle pour rejoindre le second, puis en remontant vers le premier pôle, on croise 366 lignes parallèles.

  • Les lignes d'or longitudinales (ou méridiens d'or), dont l'origine restait à déterminer, qui étaient de direction nord-sud : elles étaient au nombre de 366.

Les capitales et principales cités ou sanctuaires de toutes les premières grandes civilisations du monde se trouvaient sur le tracé de ces lignes. Mes recherches me montrèrent en outre que le fleuve Jourdain au Proche-orient, signalé par Alan comme suivant le tracé de l'une de ces lignes, était vraisemblablement le méridien zéro, le « Greenwich » du peuple mégalithique : c'est en effet ce que suggérait la chronologie, l'archéologie et l'histoire des mathématiques.

Enfin, mes investigations me menèrent à la localisation précise de la ville d'Alésia, «foyer et métropole de toute la Celtique » selon l'historien grec classique Diodore de Sicile ; ce n'est pas une grande Alésia, mais trois, parfaitement alignées sur une ligne d'or située à exactement 32 degrés mégalithiques du Jourdain (l'Alésia centrale étant située précisément à mi-distance entre les deux autres), que je finis par localiser. L'Alésia centrale, qui n'est pas le site « officiel » du lieu du siège de César à l'encontre du grand chef gaulois Vercingétorix, est le lieu défendu pendant plus de 20 ans par le regretté Bernard Fèvre près du village de Guillon (Yonne). Je décidai donc d'écrire à mon tour un résumé de mes recherches.



Copyright Sylvain Tristan 2005-2011